Benefit 04/2024

idées reçues sur la prévention des ANP des ANP se produisent dans le cadre du sport et de jeux 1. Les loisirs sont une affaire privée C’est vrai, mais les employeurs ont le droit d’aborder des sujets en lien avec ceux-ci. La prévention des ANP passe par la sensibilisation et l’information, pas par l’interdiction de certaines activités ou disciplines sportives. 2. Les ateliers? Une pure perte de temps! Les entreprises investissent pour garantir la sécurité au travail et permettre à tout le monde de rentrer chez soi en bonne santé. Elles peuvent déclarer qu’elles attendent de leur personnel un comportement réfléchi durant les loisirs afin qu’il reprenne le travail en bonne santé. 3. Prévenir les ANP, c’est jeter l’argent par les fenêtres Si, d’après la loi, ce sont les travailleurs qui paient les primes ANP, beaucoup d’employeurs y participent. Ce qui pèse bien plus lourd dans la balance, ce sont les coûts indirects liés aux absences: jours de carence, chamboulements de l’organisation et pertes de productivité ne sont pas assurés. 4. Accrocher une affiche chaque mois fera l’affaire Pour porter ses fruits, le travail de prévention doit être mené de façon structurée à long terme. Il vaut la peine d’élaborer un concept sur mesure pour son entreprise et de s’y plier. 5. La sécurité durant les loisirs ne regarde que les préposés et les RH Les préposés et préposées à la sécurité sont essentiels, mais les cadres le sont tout autant. Ils sont des modèles, des multiplicateurs de la prévention et des messagers. L’engagement clair de la direction est lui aussi crucial, et pas seulement pour approuver un budget. 34 % 5

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